La bonne surprise du Maroc
Nous quittons Gibraltar, l’Espagne et l’Europe pour le Maroc, direction Rabat! Sans attente, nous arrivons au pied de la citadelle, la plage nous acceuille chaleureusement. Pour rejoindre la ville depuis la marina, nous devons comme les locaux utiliser les services de passeurs sur des petites barques. La ville est belle, les gens gentils, la nourriture délicieuse c’est une belle surprise. Nous poussons au Sud vers Agadir d’où nous rejoindrons Essaouira pour kiter et surfer! Au retour, Nico et moi irons profiter de la proximité des montagnes pour retrouver un peu de verticalité, la randonnée fut sèche et chaude mais nous prenons plein la vue.
Gran Canaria
Nous arrivons aux Canaries par l’île de Lobos, petite île volcanique plutôt touristique mais sympa quand même. Puis nous filons vers Las Palmas la capitale de Gran Canaria. On va bricoler un peu, nettoyer la coque, recoller un joint et surtout réparer le pilote. Et là ca se complique, on se fait balader par des techniciens entre des fausses pistes des mauvaises manip et surtout le système étant vieux, il n’existe plus ni pièces de rechange ni même compatibilité avec les nouveaux systèmes. On finira par partir vers le Cap Vert sans pilote en ayant fait expédier les pièces là bas, tellement on rongeait notre frein.
Le Cap Vert
Dans les alizés, c’est chouette! Nous naviguons au vent arrière sous spi tantôt en asymétrique tantôt avec le tangon (mais ce dernier est beaucoup trop grand pour le bateau…). Nous allons vite, peut-être trop vite ; nous nous renons compte un matin après une nuit agitée que le moteur ne démarre plus. Il a pris l’eau! Il n’y avait pas de bec de cygne… On en apprends tous les jours. Toujours en mer, nous démontons le moteur, nous nettoyons, huilons les pièces mobiles et jusqu’au port à Mindelo tous les jours nous ferons tourner le moteur à la main pour éviter qu’il ne se grippe. En arrivant, nous réparons le moteur et faisons le nécessaire pour que cela ne se reproduise pas. Par contre, nous allons devoir nous battre 3 semaines avec les postes et douanes françaises, cap-verdiennes afin de recevoir les pièces du pilote. Bon cela nous a permis de visiter Santo Antao l’île d’à-côté qui est absolument magnifique verte et sauvage.
Au premier octobre, nous avons tout remonté (moteur et pilote) tout testé! L’avitaillement est fait, nous sommes prêts! Nous larguerons les amarres demain pour notre transat!